Notre lettre 1148 publiée le 13 janvier 2025
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 173ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
English version at the bottom of the letter
Versione italiana in fondo alla lettera
Versión en español al pie de la carta
Deutsche version am Ende des Textes
Versão em português no final do texto
Chers Amis,
La nouvelle, la triste nouvelle, qui domine l’actualité religieuse en France ces jours-ci, est l’annonce, faite le 7 janvier, de la démission de Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.
Prêtre de la génération Jean-Paul II du diocèse de Paris, membre de la communauté de l’Emmanuel, curé de la paroisse de la Trinité, nommé en 2000 à 48 ans évêque de Fréjus-Toulon, le nonce Baldelli lui avait donné comme feuille de route de faire prospérer le grand séminaire de La Castille fondé par son prédécesseur, Mgr Madec.
Il fit de son diocèse un laboratoire de rechristianisation à l’américaine sur fond d’idées conservatrices. Cet évêque, qui se voulait de reconquête catholique, a donné sa chance à chaque « force vive » restant encore dans l’Église. Prenant des risques, y compris financiers, il a ouvert largement ses portes, accueillant une grosse vingtaine de communautés nouvelles, charismatiques brésiliennes, mais aussi traditionalistes, comme les Missionnaires de la Miséricorde divine, dont l’église Saint-François de Paule devint le siège d’une paroisse personnelle traditionnelle au centre du vieux Toulon, c’est-à-dire en pleine ville musulmane.
Il lui est arrivé de dépasser le chiffre de 90 séminaristes certaines années, placés dans son séminaire diocésain de La Castille, domaine viticole proche de Toulon, où voisinaient jeans et soutanes, mais aussi dans des communautés et monastères hors du séminaire. Au cours de son épiscopat, il a ordonné 164 prêtres, chiffre inouï dans l’Église de France aujourd’hui. Avec un clergé jeune de 250 prêtres en activité, il a rempli son projet d’avoir des curés et vicaires pour tous les clochers de son diocèse.
Il poussa, en 2008, la nomination de Marc Aillet, vicaire général de Fréjus-Toulon, membre de la Communauté Saint-Martin, à l’évêché de Bayonne. Et il fut le seul évêque à appliquer intégralement Summorum Pontificum, je le souligne, MGR REY FUT LE SEUL ÉVEQUE DE FRANCE À APPLIQUER INTÉGRALEMENT SUMMORUM PONTIFICUM. Seul évêque de France et sans doute d’ailleurs. Lui seul, selon ce qu’indiquait le motu proprio de 2007, laissa à ses curés l’entière liberté d’accueillir la requête de « groupes stables » et d’instaurer des messes traditionnelles paroissiales sans avoir besoin d’en référer à l’évêque.
Il fut question, à la fin du pontificat de Benoît XVI, de lui permettre une action plus grande en le nommant à un archevêché important, où il eût pu devenir cardinal. Mais le pape Ratzinger recula.
Et le pape Bergoglio arriva. Les communautés les diocèses et les séminaires prospères, qualifiés dès lors « cléricaux », devinrent des lieux suspects. L’évêque d’Albenga, en Italie, qui avait de nombreux séminaristes, fut poussé à la démission. Celui de San Luis, en Argentine, qui n’avait pas entendu parler d’Amoris lætitia, de même. Celui de Ciudad del Este, au Paraguay, avec son très florissant séminaire Saint-Joseph, fut remis au pas. Le séminaire de San Rafael, en Argentine, trop « rigide », fut fermé.
À Toulon, selon le processus classique, tout partit d’une plainte locale. En 2020, une lettre publique de l’abbé Arnaud Adrien, ancien recteur du Séminaire de la Castille, accusa Mgr Rey de donner à son séminaire « une ligne de plus en plus traditionaliste ». Le nonce Migliore, le bon apôtre, en fut tout ému. Mgr Rey eût à s’expliquer devant une sorte de tribunal présidé par le cardinal Stella, alors Préfet de la Congrégation pour le Clergé. Il s’ensuivit, toutes affaires cessantes, en 2020, une « visite amicale » du futur cardinal Aveline, archevêque de Marseille, métropolitain de Fréjus-Toulon, diligentée par la Congrégation pour les Évêques du cardinal Ouellet. L’évêque faisait celui qui ne comprenait pas qu’il lui fallait démissionner. Alors, en juin 2022, le cardinal Ouellet interdisait les ordinations auxquelles il devait procéder. Et le 13 février 2023, débuta une visite canonique, une vraie cette fois, faite pour tuer, avec deux visiteurs, les plus hostiles qui soient à l’évêque du lieu, Mgr Antoine Hérouard et Mgr Joël Mercier.
En suite de quoi, le 23 décembre 2023, Rome nomma Mgr François Touvet, alors évêque de Châlons-en-Champagne, comme évêque coadjuteur avec tous pouvoirs sur le diocèse. L’évêque en titre, réduit à bénir les chrysanthèmes, semblait toujours ne pas comprendre qu’on lui demandait de dégager. La pression continua jusqu’à lui sembler insupportable, et il annonça sa démission. On ne lui laissa pas fêter ses 25 ans d’épiscopat qu’il aurait atteint en septembre prochain.
Il aurait pu ne pas obtempérer, me direz-vous. Sans doute. Mais depuis cinquante ans, je vois en France et ailleurs deux sortes d’évêques, des évêques conciliaires méchants, qui démolissent, et des évêques conciliaires gentils, trop gentils, qui essayent de rebâtir, puis qui, à la fin, rentrent dans le rang ou démissionnent.
Pour nous, qui ne sommes pas conciliaires, nous faisons en sorte de durer, sachant que l’oppression que connaît l’Église n’aura qu’un temps. Symbole de notre résistance inusable est notre prière du chapelet devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, cependant qu’à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, XIXe, d’autres veilleurs récitent aussi le chapelet le mercredi à 17h, et que devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, XIVe, d’autres encore le récitent le dimanche à 18h15. Cette semaine, nous prierons tous pour Mgr Rey et… pour les prochaines victimes épiscopales de la politique qu’orchestre notre bien-aimé nonce.
Echo de Veille : Voilà que passe dans la rue un africain au col romain bien visible "Je suis un prêtre fidei donum au service d'une paroisse française et je connais plusieurs fidèles qui me sollicitent pour que je leur célèbre une messe traditionnelle mais l'on m'a interdit de donner suite à leur demande... Et je ne vous cache pas que je trouve cela bien anormal alors sachez que je prie avec vous à la même intention que vous".
En union de prière et d’amitié,
Christian Marquant
173rd WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
The sad news that dominates the religious news in France these days, is the announcement on January 7 of the resignation of Monsignor Dominique Rey, bishop of Fréjus-Toulon.
A priest of the generation of John Paul II incardinated in the diocese of Paris, a member of the Emmanuel community, parish priest of the Trinity, appointed in 2000 at the age of 48 bishop of Fréjus-Toulon, he received from the nuncio Baldelli at the time a set of instructions which included the success of the major seminary of La Castille, founded by his predecessor, Mgr. Madec.
Thanks to him, his diocese became a laboratory for an American-style re-Christianization process supported by conservative ideas. This bishop, who wanted to reconquer the Catholic Church, gave an opportunity to any “living force” that might be still around in the Church. While accepting to take risks, including financial ones, he opened his doors wide by welcoming around twenty new communities, Brazilian charismatic but also traditionalists, like the Missionaries of Divine Mercy, whose church of Saint-François de Paule became a traditional personal parish right in the centre of old Toulon, that is to say, in the heart of the Muslim city.
Just a few years afterwards, he had more than 90 seminarians placed in his diocesan seminary of La Castille, a wine estate near Toulon, where cowboys and cassocks rubbed shoulders, but also in communities and monasteries outside the seminary. During his episcopate he ordained 164 priests, an unheard-of number today in the church of France. With a young clergy of 250 active priests, he fulfilled his project of having pastors and vicars for all the bell towers of his diocese. In 2008, he promoted the appointment of Marc Aillet, vicar general of Fréjus-Toulon, a member of the Saint Martin Community, to the bishopric of Bayonne. And he was the only bishop fully to apply Summorum Pontificum, I emphasize, MONSIGNOR REY WAS THE ONLY BISHOP IN FRANCE FULLY TO APPLY SUMMORUM PONTIFICUM. And probably not only in France. He was only one who, as indicated in the motu proprio of 2007, left his priests complete freedom to accept the request of "stable groups" and to establish traditional parish masses without having to resort to the bishop.
At the end of Benedict XVI's pontificate, there was talk of allowing him greater action by appointing him to an important archbishopric, where he could have become a cardinal. But Pope Ratzinger backed off.
And then Pope Bergoglio arrived. The prosperous communities, dioceses and seminaries, from then on labelled “clerical”, became suspicious places. The bishop of Albenga (Italy), who had many seminarians, was forced to resign. The bishop of San Luis, Argentina, who had never heard of Amoris Laetitia, was also forced to resign. The bishop of Ciudad del Este, in Paraguay, with its flourishing San José seminary, was brought into line. The seminary of San Rafael, in Argentina, was deemed too “rigid” and was closed.
In Toulon, according to the classic process, it all began with a local complaint. In 2020, a public letter from Father Arnaud Adrien, former rector of the Seminary of La Castile, accused Monsignor Rey of giving his seminary “an increasingly traditionalist line”. The Nuncio Migliore, the good apostle, was deeply moved by this. Monsignor Rey had to explain himself before a sort of tribunal presided by Cardinal Stella, then Prefect of the Congregation for the Clergy. This was followed, in 2020, by a “friendly visit” led by the future Cardinal Aveline, Archbishop of Marseille, Metropolitan of Fréjus-Toulon, and instigated by Cardinal Ouellet’s Congregation for Bishops. The bishop pretended not to understand that he had to resign. Thus, in June 2022, Cardinal Ouellet prohibited the ordinations he was about to confer. And on February 13, 2023, a canonical visit began, this time a real one, set out to draw blood, with two visitors, who were among the most hostile to the local bishop, Mgr. Antoine Hérouard and Mgr. Joël Mercier. Then, on December 23, 2023, Rome appointed Mgr. François Touvet, then bishop of Châlons-en-Champagne, coadjutor bishop with full powers over the diocese. The acting bishop, reduced to blessing chrysanthemums, still seemed not to understand that he was being asked to leave. The pressure continued until it seemed unbearable, and he announced his resignation. He was not allowed to celebrate his 25 years of episcopate, which he would have completed next September.
One could say that he would not have been able to fulfill it. There is no doubt about that. But for fifty years now, I have seen in France and elsewhere two types of bishops: the evil conciliar bishops, set to demolish, and the good conciliar bishops, too good, who try to rebuild, but who in the end either fall in line or resign.
We, who are not conciliar, make sure to endure, knowing that the oppression that the Church is experiencing will only last for a while. A symbol of our unwavering resistance are our rosaries in front of the offices of the hradquarters of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., while at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, other sentinels also recite the rosary on Wednesday at 5 p.m., and in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, on Sunday at 6:15 p.m. This week, we will all pray for Bishop Rey and... for the next episcopal victims of the policy orchestrated by our beloved nuncio.
Echoes of the vigils: An African man passes by on the street with his Roman collar clearly visible. "I am a fidei donum priest at the service of a French parish and several faithful have been asking me to celebrate a traditional mass for them, but I was forbidden to do so and to meet their request... And I will not hide from you that I find all this very abnormal, so I want you to know that I pray with you for the same intention as you."
In union of prayer and friendship.
173a SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
La triste notizia che in questi giorni domina l'attualità religiosa in Francia, è l'annuncio, il 7 gennaio, delle dimissioni di monsignor Dominique Rey, vescovo di Fréjus-Tolone.
Sacerdote della generazione di Giovanni Paolo II della diocesi di Parigi, membro della comunità dell'Emmanuele, parroco della Trinité, nominato nel 2000 all'età di 48 anni vescovo di Fréjus-Tolone, il nunzio Baldelli gli aveva consegnato tra le istruzioni quella far prosperare il seminario maggiore di La Castille, fondato dal suo predecessore, monsignor Madec.
Fece della sua diocesi un laboratorio di ricristianizzazione in stile americano, immerso in un contesto di idee conservatrici. Questo vescovo, che voleva riconquistare la Chiesa cattolica, diede un'opportunità a ogni "forza viva" che ancora rimaneva nella Chiesa. Assumendosi dei rischi, anche finanziari, spalancò le sue porte, accogliendo una ventina di nuove comunità, carismatiche brasiliane, ma anche tradizionaliste, come i Missionari della Divina Misericordia, la cui chiesa di Saint-François de Paule divenne la sede di una parrocchia personale tradizionale nel centro storico di Tolone, cioè proprio nel cuore della città musulmana.
Nel corso degli anni ha accolto più di 90 seminaristi nel suo seminario diocesano a La Castille, una tenuta vinicola vicino a Tolone, dove cowboy e tonache convivevano, ma anche in comunità e monasteri esterni al seminario. Durante il suo episcopato ordinò 164 sacerdoti, un numero oggi ignoto nella chiesa di Francia. Con un clero giovane di 250 sacerdoti attivi, realizzò il suo progetto di avere parroci e vicari per tutti i campanili della sua diocesi.
Nel 2008 ha promosso la nomina di Marc Aillet, vicario generale di Fréjus-Tolone, membro della Comunità di San Martino, alla diocesi di Bayonne. E fu l'unico vescovo ad applicare pienamente il Summorum Pontificum, lo sottolineo, MONSIGNOR REY FU L'UNICO VESCOVO IN FRANCIA AD APPLICARE PIENAMENTE IL SUMMORUM PONTIFICUM. E probabilmente non soltanto in Francia. Solo lui, come indicato nel motu proprio del 2007, ha lasciato piena libertà ai suoi sacerdoti di accogliere la richiesta di “gruppi stabili” e di istituire messe parrocchiali tradizionali, senza dover ricorrere al vescovo.
Verso la fine del pontificato di Benedetto XVI si parlò di dargli maggiore influenza, nominandolo a capo di un arcivescovado importante, dove avrebbe potuto diventare cardinale. Ma papa Ratzinger ha fatto marcia indietro.
Ed è arrivato Papa Bergoglio. Comunità prospere, diocesi e seminari, da allora etichettati come "clericali", divennero luoghi sospetti. Il vescovo di Albenga (Italia), che aveva molti seminaristi, fu costretto a dimettersi. Lo stesso è successo a quello di San Luis, Argentina, che non aveva mai sentito parlare di Amoris Laetitia. Fu messo in riga anche quello di Ciudad del Este, in Paraguay, con il suo fiorente seminario di San José. Il seminario di San Rafael in Argentina fu considerato troppo “rigido” e venne chiuso.
A Tolone, secondo il procedimento classico, tutto ebbe inizio con una denuncia locale. Nel 2020, una lettera pubblica di padre Arnaud Adrien, ex rettore del Seminario di Castiglia, accusava monsignor Rey di dare al suo seminario “una linea sempre più tradizionalista”. Il Nunzio Migliore, il buon apostolo, ne fu molto commosso. Monsignor Rey dovette dare spiegazioni davanti a una specie di tribunale presieduto dal cardinale Stella, allora prefetto della Congregazione per il Clero. Seguì, nel 2020, una "visita amichevole" del futuro cardinale Aveline, arcivescovo di Marsiglia, metropolita di Fréjus-Tolone, promossa dalla Congregazione per i vescovi del cardinale Ouellet. Il vescovo fece finta di non capire che doveva dimettersi. Pertanto, nel giugno 2022, il cardinale Ouellet ha vietato le ordinazioni che si sarebbero dovute fare allora. E il 13 febbraio 2023 ha inizio una visita canonica, questa volta per davvero, intenta a colpire a morte, con due visitatori, tra i più ostili al vescovo locale, mons. Antoine Hérouard e mons. Joël Mercier.
Successivamente, il 23 dicembre 2023, Roma ha nominato mons. François Touvet, allora vescovo di Châlons-en-Champagne, vescovo coadiutore con pieni poteri sulla diocesi. Il vescovo in carica, ridotto a benedire i crisantemi, sembrava ancora non capire che gli veniva chiesto di andarsene. La pressione continuò fino a diventare insopportabile e lui annunciò le sue dimissioni. Non gli è stato permesso di festeggiare il suo 25° anniversario di episcopato, che sarebbe stato il prossimo settembre.
Si potrebbe dire che non sarebbe stato in grado di farcela. Non c'è dubbio. Ma da cinquant'anni vedo in Francia e altrove due tipi di vescovi: i vescovi conciliari cattivi, intenti a demolire, e i vescovi conciliari buoni, troppo buoni, che cercano di ricostruire, ma che alla fine scendono a patti e si adeguano o si dimettono.
Noi, che non siamo conciliari, ci impegniamo a perseverare, sapendo che l'oppressione che la Chiesa sta sperimentando durerà solo per un certo tempo. Simbolo della nostra incrollabile resistenza è la recita del rosario davanti agli uffici dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, mentre a Saint- Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, altre sentinelle recitano il rosario anche mercoledì alle 17:00 e davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domenica alle 18:15. Questa settimana pregheremo tutti per il vescovo Rey e... per le prossime vittime episcopali della politica orchestrata dal nostro amato nunzio.
Echi delle veglie: Passa per strada un africano con il collo romano ben visibile. "Sono un sacerdote fidei donum al servizio di una parrocchia francese e conosco diversi fedeli che mi chiedono di celebrare per loro la messa tradizionale, ma mi hanno proibito di farlo e di esaudire la loro richiesta... E non vi nascondo che trovo tutto questo molto anormale, quindi voglio che sappiate che prego con voi per la vostra stessa intenzione."
In unione di preghiera e amicizia.
SEMANA 173: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
La noticia, la triste noticia que domina la actualidad religiosa en Francia estos días, es el anuncio, hecho el 7 de enero, de la dimisión de Monseñor Dominique Rey, obispo de Fréjus-Toulon.
Sacerdote de la generación de Juan Pablo II de la diócesis de París, miembro de la comunidad del Emmanuel, párroco de la Trinidad, nombrado en 2000 a la edad de 48 años obispo de Fréjus-Toulon, el nuncio Baldelli le había dado como hoja de ruta el camino para hacer prosperar el seminario mayor de La Castille, fundado por su predecesor, Mons. Madec.
Hizo de su diócesis un laboratorio para la recristianización al estilo americano, en un contexto de ideas conservadoras. Este obispo, que quería reconquistar la Iglesia católica, dio una oportunidad a toda “fuerza viva” que aún quedaba en la Iglesia. Asumiendo riesgos, incluso financieros, abrió sus puertas de par en par, acogiendo una veintena de nuevas comunidades, carismáticas, brasileñas, pero también tradicionalistas, como los Misioneros de la Divina Misericordia, cuya iglesia de San Francisco de Paul se convirtió en la sede de una parroquia personal tradicional en el centro del viejo Toulon, es decir en el corazón de la ciudad musulmana.
En algunos años más de 90 seminaristas han pasado por su seminario diocesano de La Castille, una finca vinícola cerca de Toulon, donde se codeaban vaqueros y sotanas, pero también en comunidades y monasterios fuera del seminario. Durante su episcopado ordenó a 164 sacerdotes, un número inaudito hoy en la iglesia de Francia. Con un clero joven de 250 sacerdotes activos, cumplió su proyecto de tener párrocos y vicarios para todos los campanarios de su diócesis.
En 2008, impulsó el nombramiento de Marc Aillet, vicario general de Fréjus-Toulon, miembro de la Comunidad San Martín, para el obispado de Bayona. Y fue el único obispo que ha aplicado plenamente el motu proprio Summorum Pontificum, subrayo, MONSEÑOR REY FUE EL ÚNICO OBISPO EN FRANCIA QUE HA APLICADO PLENAMENTE SUMMORUM PONTIFICUM. El único obispo en Francia y probablemente de otros lugares. El único que, según lo indicado en el motu proprio de 2007, dejó a sus sacerdotes completa libertad para acoger la petición de «grupos estables» y establecer misas parroquiales tradicionales sin tener que recurrir al obispo.
Al final del pontificado de Benedicto XVI, se habló de permitirle una mayor acción nombrándolo en un arzobispado importante, donde podría haber llegado a cardenal. Pero el Papa Ratzinger dio marcha atrás.
Y llegó el Papa Bergoglio. Las comunidades prósperas, las diócesis y los seminarios, a partir de entonces calificados de «clericales», se convirtieron en lugares sospechosos. El obispo de Albenga (Italia), que tenía muchos seminaristas, se vio obligado a dimitir. El de San Luis, Argentina, que no había oído hablar de Amoris Laetitia, igualmente. El de Ciudad del Este, en Paraguay, con su floreciente seminario San José, fue depuesto. El seminario de San Rafael, en Argentina, era demasiado «rígido» y fue cerrado.
En Toulon, según el proceso clásico, todo comenzó con una denuncia local. En 2020, una carta pública del padre Arnaud Adrien, ex rector del Seminario de Castilla, acusó a Monseñor Rey de dar a su seminario «una línea cada vez más tradicionalista». El Nuncio Migliore, el buen apóstol, quedó muy conmovido por esto. Monseñor Rey tuvo que explicarse ante una especie de tribunal presidido por el cardenal Stella, entonces Prefecto de la Congregación para el Clero. A esto le siguió, en 2020, una «visita amistosa» del futuro cardenal Aveline, arzobispo de Marsella, metropolitano de Fréjus-Toulon, instigada por la Congregación para los Obispos del cardenal Ouellet. El obispo fingió no entender que debía dimitir. Así, en junio de 2022, el cardenal Ouellet prohibió las ordenaciones que debía realizar. Y el 13 de febrero de 2023 comenzó una visita canónica, esta vez real, hecha a muerte, conducida por los dos visitantes más hostiles al obispo local, Mons. Antoine Hérouard y Mons. Joël Mercier.
Posteriormente, el 23 de diciembre de 2023, Roma nombró a Mons. François Touvet, entonces obispo de Châlons-en-Champagne, obispo coadjutor con plenos poderes sobre la diócesis. El obispo en funciones, reducido a bendecir crisantemos, todavía parecía no comprender que se le pedía que se fuera. La presión continuó hasta que pareció insoportable y anunció su renuncia. No le permitieron celebrar sus 25 años de episcopado, que habría cumplido el próximo mes de septiembre.
Podría decirse que no habría podido cumplir. No hay duda. Pero desde hace cincuenta años, he visto en Francia y en otros lugares dos tipos de obispos: los malvados obispos conciliares, que derriban, y los buenos obispos conciliares, demasiado buenos, que intentan reconstruir, pero que al final o se alinean o dimiten.
Nosotros, que no somos conciliares, nos aseguramos de perdurar, sabiendo que la opresión que vive la Iglesia sólo durará un tiempo. Un símbolo de nuestra inquebrantable resistencia es el rezo del rosario ante las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 horas, mientras que en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, otros centinelas también rezan el rosario el miércoles a las 17 horas, y delante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, el domingo a las 18.15 horas. Esta semana, todos rezaremos por el obispo Rey y... por las próximas víctimas episcopales de la política orquestada por nuestro amado nuncio.
Ecos de las vigilias: Pasa por la calle un africano con un alzacuellos claramente visible. «Soy un sacerdote fidei donum al servicio de una parroquia francesa y conozco a varios fieles que me piden que les celebre una misa tradicional, pero me prohibirán hacerlo y satisfacer su pedido... Y no os ocultaré que encuentro esto muy anormal, así que quiero que sepáis que rezo con vosotros por la misma intención que vosotros».
En unión de oración y amistad.
173. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
Die traurige Nachricht, die dieser Tage das religiöse Tagesgeschehen in Frankreich beherrscht, ist die Ankündigung des Rücktritts von Msgr. Dominique Rey, Bischof von Fréjus-Toulon, am 7. Januar.
Ein Priester der Generation von Johannes Paul II. aus der Diözese Paris, Mitglied der Gemeinschaft Emmanuel, Pfarrer der Trinité, im Jahr 2000 im Alter von 48 Jahren zum Bischof von Fréjus-Toulon ernannt, hatte der Nuntius Baldelli ihm zu seinen Anweisungen an denjenigen, der dem von seinem Vorgänger, Monsignore Madec, gegründeten Priesterseminar von La Castille zum Erfolg verhelfen sollte.
Er machte aus seiner Diözese ein Labor der Rechristianisierung nach amerikanischem Vorbild, eingebettet in einen Kontext konservativer Ideen. Dieser Bischof, der die katholische Kirche zurückerobern wollte, gab jeder „lebenden Kraft“, die noch in der Kirche verblieben war, eine Chance. Er ging Risiken ein, auch finanzieller Art, und öffnete seine Türen. Er hieß rund zwanzig neue Gemeinschaften willkommen, darunter charismatische Brasilianer, aber auch Traditionalisten wie die Missionare der Göttlichen Barmherzigkeit, deren Kirche Saint-François de Paule zum Sitz einer traditionellen Personalgemeinde wurde. im historischen Zentrum von Toulon, also mitten im Herzen der muslimischen Stadt.
Im Laufe der Jahre begrüßte er mehr als 90 Seminaristen in seinem Diözesanseminar in La Castille, einem Weingut in der Nähe von Toulon, wo Cowboys und Soutanen nebeneinander lebten, aber auch in Gemeinschaften und Klöstern außerhalb des Seminars. Während seiner Amtszeit weihte er 164 Priester, eine Zahl, die heute in der französischen Kirche unbekannt ist. Mit einem jungen Klerus von 250 aktiven Priestern verwirklichte er seinen Plan, für alle Kirchtürme seiner Diözese Gemeindepfarrer und Vikare zu haben.
Im Jahr 2008 förderte er die Ernennung von Marc Aillet, Generalvikar von Fréjus-Toulon und Mitglied der Gemeinschaft von Saint Martin, in die Diözese Bayonne. Und er war der einzige Bischof, der Summorum Pontificum vollständig anwandte. Ich betone: MONSIGNORE REY WAR DER EINZIGE BISCHOF IN FRANKREICH, DER SUMMORUM PONTIFICUM VOLLSTÄNDIG ANWANDTE. Und wahrscheinlich nicht nur in Frankreich. Nur er ließ seinen Priestern, wie es im Motu proprio von 2007 heißt, die volle Freiheit, dem Wunsch nach „stabilen Gruppen“ nachzukommen und traditionelle Pfarrmessen einzuführen, ohne sich dabei an den Bischof wenden zu müssen.
Gegen Ende des Pontifikats von Benedikt XVI. war die Rede davon, ihm durch die Ernennung zum Oberhaupt eines bedeutenden Erzbistums, wo er Kardinal werden könnte, größeren Einfluss zu verleihen. Doch Papst Ratzinger ruderte zurück.
Und Papst Bergoglio ist angekommen. Prosperierende Gemeinden, Diözesen und Priesterseminare, die fortan als „klerikal“ bezeichnet wurden, wurden zu verdächtigen Orten. Der Bischof von Albenga (Italien), der viele Seminaristen hatte, wurde zum Rücktritt gezwungen. Dasselbe passierte dem aus San Luis, Argentinien, der noch nie von Amoris Laetitia gehört hatte. Sogar in Ciudad del Este (Paraguay) wurde das florierende Seminar San José geschlossen. Das Priesterseminar San Rafael in Argentinien wurde als zu „starr“ angesehen und geschlossen.
In Toulon begann alles nach dem klassischen Verfahren mit einer Beschwerde vor Ort. In einem öffentlichen Brief aus dem Jahr 2020 beschuldigte Pater Arnaud Adrien, ehemaliger Rektor des Priesterseminars von La Castille, Monsignore Rey, seinem Seminar „eine zunehmend traditionalistische Linie“ zu verleihen. Nuntius Migliore, der gute Apostel, war davon sehr bewegt. Msgr. Rey musste vor einer Art Tribunal unter dem Vorsitz von Kardinal Stella, dem damaligen Präfekten der Kleruskongregation, Erklärungen abgeben. Im Jahr 2020 folgte ein „Freundschaftsbesuch“ des künftigen Kardinal Aveline, Erzbischof von Marseille und Metropolit von Fréjus-Toulon, der von der Bischofskongregation von Kardinal Ouellet gefördert wurde. Der Bischof gab vor, nicht zu verstehen, dass er zurücktreten müsse. Deshalb verbot Kardinal Ouellet im Juni 2022 die Priesterweihen, die zu diesem Zeitpunkt stattfinden sollten. Und am 13. Februar 2023 beginnt eine kanonische Visitation, diesmal wirklich, mit Todesfolge, angeführt von zwei Besuchern, die zu den feindlichsten Gesinnungen des Ortsbischofs Msgr. zählen. Antoine Hérouard und Msgr. Joel Mercier.
Anschließend ernannte Rom am 23. Dezember 2023 Msgr. François Touvet, damals Bischof von Châlons-en-Champagne, Koadjutorbischof mit voller Macht über die Diözese. Der zuständige Bischof, der sich darauf beschränken musste, Chrysanthemen zu segnen, schien noch immer nicht zu verstehen, dass man ihn zum Gehen aufforderte. Der Druck hielt an, bis er unerträglich wurde und er seinen Rücktritt ankündigte. Sein 25-jähriges Bischofsjubiläum, das im kommenden September hätte stattfinden sollen, durfte er nicht feiern.
Sie könnten sagen, dass dies nicht möglich wäre. Es besteht kein Zweifel. Doch habe ich in Frankreich und anderswo fünfzig Jahre lang zwei Arten von Bischöfen erlebt: die schlechten Konzilsbischöfe, die auf Zerstörung aus sind, und die guten Konzilsbischöfe, die zu gut sind und versuchen, wieder aufzubauen, am Ende aber Kompromisse eingehen und sich anpassen oder einen Rückzieher machen. .
Wir, die wir keine Konziliaristen sind, verpflichten uns, durchzuhalten, wohl wissend, dass die Unterdrückung, die die Kirche erfährt, nur eine gewisse Zeit andauern wird. Ein Symbol unseres unerschütterlichen Widerstandes ist das Rosenkranzgebet vor den Büros der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag von 13.00 bis 13.30 Uhr, während in Saint- Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, andere Wachen beten ebenfalls den Rosenkranz am Mittwoch um 17.00 Uhr und vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, am Sonntag um 18.15 Uhr. Diese Woche werden wir alle für Bischof Rey beten und ... für die nächsten bischöflichen Opfer der von unserem geliebten Nuntius orchestrierten Politik.
Echos der Mahnwachen: Ein Afrikaner geht auf der Straße vorbei, sein römisches Collar ist deutlich sichtbar. „Ich bin ein Fidei-donum-Priester, der einer französischen Pfarrei dient, und ich kenne mehrere Gläubige, die mich bitten, die traditionelle Messe für sie zu zelebrieren, aber man hat mir verboten, dies zu tun und ihrer Bitte nachzukommen … Und ich werde mich nicht davor verstecken, dass ich das alles sehr ungewöhnlich finde, deshalb möchte ich, dass Sie wissen, dass ich mit Ihnen für Ihre eigene Absicht bete.
In Verbindung von Gebet und Freundschaft.
173ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
A triste notícia que domina estes dias a actualidade religiosa em França é o anúncio, a 7 de Janeiro último, da demissão de Monsenhor Dominique Rey, Bispo de Fréjus-Toulon.
Sacerdote da geração de João Paulo II da diocese de Paris, membro da comunidade Emmanuel, pároco da Trinité, nomeado em 2000, aos 48 anos, bispo de Fréjus-Toulon, o núncio Baldelli tinha-lhe dado como missão fazer prosperar o seminário maior de La Castille, fundado pelo seu antecessor, Monsenhor Madec.
Fez da sua diocese um laboratório para a recristianização ao estilo americano, num contexto de ideias conservadoras. Este bispo, que queria reconquistar a Igreja Católica, deu uma oportunidade a todas as “forças vivas” que ainda se pudessem encontrar na Igreja. Assumindo riscos, inclusive financeiros, abriu as suas portas de par em par, acolhendo cerca de vinte novas comunidades, carismáticas brasileiras, mas também tradicionalistas, como os Missionários da Divina Misericórdia, cuja igreja de Saint-François de Paule se tornou sede de uma paróquia tradicional pessoal bem no centro histórico de Toulon, ou seja, bem no centro da actual “cidade muçulmana”.
Em poucos anos conseguiu mais de 90 seminaristas distribuídos entre o seu seminário diocesano de La Castille, uma quinta vinícola perto de Toulon, onde lavradores e batinas se misturavam, e várias comunidades e mosteiros fora do seminário. Durante o seu episcopado, ordenou 164 sacerdotes, um número inaudito hoje na igreja de França. Com um clero jovem de 250 sacerdotes activos, concretizou o seu projecto de ter párocos e coadjutores para todos os campanários da sua diocese.
Em 2008, promoveu a nomeação de Marc Aillet, vigário-geral de Fréjus-Toulon, membro da Comunidade de Saint Martin, para o bispado de Bayonne. E foi o único bispo a aplicar integralmente Summorum Pontificum, sublinho, MONSENHOR REY FOI O ÚNICO BISPO EM FRANÇA A APLICAR INTEGRALMENTE SUMMORUM PONTIFICUM. E provavelmente não só em França. Foi o único, como indicado no motu proprio de 2007, a dar completa liberdade aos seus sacerdotes para aceitarem o pedido de "grupos estáveis" e instituírem missas paroquiais tradicionais sem terem de recorrer ao bispo.
No final do pontificado de Bento XVI, falou-se em permitir-lhe alcançar uma maior influência, nomeando-o para um importante arcebispado, onde poderia ter-se tornado cardeal. Mas o Papa Ratzinger voltou atrás.
E eis que chega o Papa Bergoglio. Comunidades prósperas, dioceses e seminários, a partir de então passam a ser rotulados de "clericais", tornando-se lugares suspeitos. O Bispo de Albenga (Itália), com tantos seminaristas, foi obrigado a demitir-se. O mesmo sucedeu ao de San Luis, na Argentina, que não tinha ouvido falar de Amoris Laetitia. O de Ciudad del Este, no Paraguai, com o seu florescente seminário de San José, foi posto na linha. E o seminário de San Rafael, na Argentina, tido por muito “rígido”, foi encerrado.
Em Toulon, de acordo com o processo clássico, tudo começou com uma queixa local. Em 2020, uma carta pública do Padre Arnaud Adrien, antigo reitor do Seminário de La Castille, acusou Monsenhor Rey de dar ao seu seminário “uma linha cada vez mais tradicionalista”. O Núncio Migliore, o bom apóstolo, tomando as dores do acusador, logo se mostrou apreensivo e solidário. Monsenhor Rey teve de se explicar perante uma espécie de tribunal presidido pelo Cardeal Stella, então Prefeito da Congregação para o Clero. Em 2020, teve lugar uma "visita amigável" do futuro Cardeal Aveline, Arcebispo de Marselha, Metropolita de Fréjus-Toulon, instigada pela Congregação para os Bispos do Cardeal Ouellet. O bispo deu ar de não compreender que tinha de renunciar. Assim, em Junho de 2022, o Cardeal Ouellet proibiu as ordenações que estavam para ser conferidas. E a 13 de Fevereiro de 2023, iniciou-se uma visita canónica, desta vez a sério, apontada à jugular, com dois visitantes, escolhidos entre os mais hostis ao bispo local, Dom Antoine Hérouard e Dom Joël Mercier.
Posteriormente, a 23 de Dezembro de 2023, Roma nomeou D. François Touvet, então Bispo de Châlons-en-Champagne, bispo coadjutor com plenos poderes sobre a diocese. O bispo ainda titular, reduzido a benzer crisântemos, continuava a parecer não compreender que estava a ser convidado a sair. A pressão continuou até que se tornou insuportável e ele anunciou a sua demissão. Não foi autorizado a celebrar o seu 25º aniversário como bispo, que teria tido lugar em Setembro próximo.
Pode dizer-se que não teria conseguido chegar lá. Não há dúvidas. Mas já há cinquenta anos que vejo em França e noutros lugares dois tipos de bispos: os bispos conciliares malvados, apostados em demolir, e os bispos conciliares bons, demasiado bons, que tentam reconstruir, mas que no final ou acabam por se alinhar ou renunciam.
Nós, que não somos conciliares, fazemos questão de perseverar, sabendo que a opressão que a Igreja está a sofrer durará apenas por um tempo. Um símbolo da nossa resistência inabalável é a recitação do terço em frente dos escritórios da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, enquanto em Saint- Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, outros sentinelas também rezam o terço quarta-feira às 17h00, e diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, domingo às 18h15. Esta semana, todos rezaremos pelo Bispo Rey e... pelas próximas vítimas episcopais da política orquestrada pelo nosso amado núncio.
Ecos das vigílias: Frente a nosotros pasa una familia, la madre, el padre y sin duda su hijo, de más de veinte años. El padre se acerca a nosotros «No es que no podáis tener razón pero vuestra petición es una batalla perdida delante del cambio inevitable...» y antes que hayamos tenido tiempo de responder, su hijo lo hace por nosotros «Y aunque tengas razón papá no tienes derecho a decírselo... la Iglesia debe ser un espacio de libertad abierto a todos; por mi parte, si pudiera elegir, prefiero la misa silenciosa» y volviéndose hacia nosotros, dice «Mucho ánimo y continuad» bajo la mirada de sus padres un tanto sorprendidos...
Em união de oração e amizade.