Notre lettre 945 bis publiée le 6 juillet 2023
RETOUR ESTIVAL
SUR LES FIDELES
DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
ATTACHES A LA LITURGIE TRADITIONNELLE
SUR LES FIDELES
DE SAINT-GERMAIN-EN-LAYE
ATTACHES A LA LITURGIE TRADITIONNELLE
POURQUOI POURSUIVRE
LA CELEBRATION DEVANT
LA CHAPELLE DE L'HOPITAL
PENDANT L'ETE ?
UN ENTRETIEN AVEC GERMAIN DE PARIS
La messe traditionnelle “hors les murs”, devant la chapelle de l'ancien hôpital Saint-Louis de Saint Germain en Laye, sera célébrée tous les dimanches de cet été à 11h au 19 rue Armagis à Saint-Germain-en-Laye. Nous avons demandé à notre ami Germain de nous exposer la situation et les raisons de cette persévérance.
Cher Germain si j’ai bien compris dimanche prochain 9 juillet vous allez poursuivre votre célébration d’une messe traditionnelle devant la chapelle de l’hôpital de Saint-Germain-en-Laye ?
Germain de Paris : Tout à fait et non seulement le dimanche 9 juillet à 11h00 mais durant tous les dimanches de juillet et d’août et bien entendu le mardi 15 août, pour la fête de l’Assomption de la Vierge Marie.
Pourquoi cette décision ?
Germain de Paris : Tout simplement car les fidèles catholiques, et donc aussi ceux de Saint-Germain, ont le devoir d’assister à la messe tous les dimanches et ils ne comprendraient pas l’interruption de la célébration de l’usus antiquior pendant près de deux mois.
Mais beaucoup de fidèles partent en vacances...
Germain de Paris : Bien sûr… mais aussi certains ne partent pas… et d’autres ne partent pas durant deux mois. Tout cela explique notre demande que la liturgie traditionnelle soit célébrée à Saint-Germain tous les dimanches et fêtes de l’année, sans exception.
Mais peut-être que le diocèse ne peut pas toujours assurer ce service...
Germain de Paris : C’est tout à fait possible et c’est pourquoi nous avons toujours proposé que lorsque le diocèse ne pourrait pas assurer la célébration d’une ou plusieurs messes dominicales il devrait être normal que nous puissions permettre néanmoins cette célébration par des prêtres tout disposés à l’assurer et dans ce cas l’objection diocésaine ne serait plus pertinente. Et je peux affirmer que ces prêtres existent.
Mais donc selon vous pourquoi ce refus ?
Germain de Paris : C’est assez difficile à expliquer. L’on peut imaginer bien sûr qu’une part de ce refus provient de la crispation du diocèse dans le genre « Nous avons dit non c’est non ». L’on voit que nos pasteurs n’ont pas d’enfants ! Ils ne savent pas s’adapter avec souplesse et intelligence aux circonstances.
Que voulez-vous dire par là ?
Germain de Paris : Rappeler simplement que pendant près de trente ans la ligne diocésaine a été de nier toute existence à la demande des fidèles de Saint-Germain. Je puis comprendre que la douche a dû être glaciale à la fois à la découverte d’une église pleine aux franciscaines dès la première célébration accordée mais par ailleurs en constatant que devant l’hôpital un groupe plus qu’important continuait à se retrouver chaque dimanche. N’oublions pas non plus que de nombreux Saint-Germinois pratiquent ailleurs, soit à Saint-Louis du Port-Marly soit à Villepreux ou Versailles faute de solution complète et claire.
Mais y-a-t-il d’autres raisons à cette dureté pastorale ?
Germain de Paris : Le désir secret – et stupide - de nous obliger ainsi à assister à la nouvelle liturgie comme si nous la méconnaissions : une absurdité bien sûr car c’est parce que nous connaissons très bien la nouvelle liturgie que nous souhaitons vivre notre Foi catholique au rythme de l’ancienne liturgie qui est pour nous plus vivifiante, pieuse, belle et enrichissante pour nos âmes.
Un dernier mot cher Germain ?
Germain de Paris : Que tous ceux qui le souhaite viennent assister à nos célébrations ils sont des amis que nous aimons et que nous découvrirons ou retrouverons de bon cœur autant pour le service de l'autel que pour la Chorale ou simplement pour l'amitié