Notre lettre 842bis publiée le 10 janvier 2022
LA LITURGIE TRADITIONNELLE EN PERIL :
AUX PRETRES, LA PAROLE ET L'ACTION
Que pensent nos amis clercs des décisions du pape François et de son entourage de mettre à mort la paix religieuse si difficilement mise en place par saint Jean-Paul II et le Bon pape Benoit ? Les quatre entretiens réalisés par Anne Lepape pour le quotidien Présent nous fournissent un éclairage exceptionnel sur les terribles conséquences qu’impliqueraient la poursuite « à l’aveugle » d’une politique qui en plus de son manque de charité s’éloigne du bon sens et d’un regard intelligent sur la situation présente de l’Eglise. Et aussi du respect pour les périphéries si chères à notre souverain pontife…
Mais tout évènement néfaste comporte des effets positifs. Le premier, ici, est que la « périphérie » qu’est prétendument monde traditionnel est mise providentiellement au centre du débat par cette attaque irraisonnée : alors que ce pontificat, qui s’épuise dans une Eglise épuisée, s’est donné pour ultime objectif de faire disparaître la liturgie traditionnelle, on en parle du coup et on parle de sa vitalité comme jamais. L’autre effet est que cette affaire nous fait souvenir que la messe et les sacrements sont entre les mains des ministres qui les donnent, les prêtres (et les évêques). Au cours des « années de plomb » qui ont suivi le Concile et la réforme liturgique, ils ont sauvé la messe et les sacrements traditionnels, tout simplement en continuant à la célébrer. De même aujourd’hui…